J 6 : retour à l'école...

Suite de nos récents séjour au Cambodge:

franchement, qui ne trouve pas émouvant tous ces écoliers en uniforme au Cambodge?

Ce serait sûrement utopique de les remettre au gout du jour en France, alors on redouble de tendresse à ce spectacle.

Et puis, c'est un peu notre récompense de voir les enfants de l'orphlelinat Khmer Franco-Hongrois scolarisés ce qui n'aurait peut être pas été possible sans l'aide de Marelle Wochicam.

La moitié de la population au Cambodge a moins de 18 ans et si l'école est obligatoire pour les enfants de 6 à 15 ans, 86% vont à l'école primaire et 35% dans le secondaire (données : Unicef 2005 à 2009)

C'était donc pour nous un grand bonheur de pouvoir visiter l'école et le lycée où vont les enfants de l'orphelinat khmer franco-hongrois

Nous y avons été accueillis avec beaucoup de chaleur et on nous a autorisés à visiter les salles de classe.

L'école primaire accuille 544 enfants et le lycée 2300 élèves.

Nous avons pu y retrouver quelques uns de nos filleuls, trés fiers de montrer leur travail.

L'enseignement au Cambodge est souvent donné à mi-temps à cause de la surpopulation des classes et faute d'enseignants.

Les enfants vont à l'école du lundi au samedi et de 7h00 à 11h00 si leurs cours ont lieu le matin.

     Il n'y a pas de cantine dans les écoles, aussi les enfants doivent rentrer déjeuner à l'orphelinat.

      Chaque grade scolaire correspond à une classe en France :

     - grade 1 : CP                               - grade 6 : 6°                  -grade 10 : 2nde

     - grade 2 : CE1                             - grade 7 : 5°                 - grade 11 : 1°

     - grade 3 : CE2                             - grade 8 : 4°                 - grade 12 : terminale

     - grade 4 : CM1                            - grade 9 : 3°

     - grade 5 : CM2

Le directeur du lycée nous a présenté son équipe et montré des statistiques avec le nombre de garçons et

de filles par classe et les taux de réussite au bac : 85%.

Enfin, quand cela est possible, Norway House et Marelle Wochicam financent des cours de soutien à certains enfants afin de leur permettre de déjeuner sur place et d'assister à des cours l'aprés midi..

Les parrains reçoivent régulièrement les bulletins scolaires de leurs filleuls et nous étudions les actions à mettre en place pour améliorer leurs résultats.

J 5 : de fructueuses rencontres

Nous avons aussi profité de notre séjour pour prendre des contacts avec d'autres associations afin d'améliorer notre action sur place, surtout en ce qui concerne les étudiants.

Actuellement Marelle Wochicam s'occupe de douze étudiants à Phnom Penh et nous encourageons les enfants de l'orphelinat à poursuivre des études ou des formations professionnelles.

Mais n'étant pas en permanence sur place, nous souhaiterions nous rapprocher d'autres associations qui ont les infrastructures et le savoir faire nécessaires pour mieux orienter et encadrer des étudiants.

Ainsi, Norway House qui s'occupe du même orphelinat que Marelle Wochicam, confie les étudiants qui sont sous leur responsabilité à Child Rights Foundation, une association cambodgienne.
Nous sommes allés les rencontrer pour étudier une possible collaboration

Nous avons aussi visité le centre de "Pour un Sourire d'Enfants", une admirable association née de l'aide aux enfants des décharges et qui est aujourd'hui un formidable centre dédié aux enfants défavorisés et à leurs familles.
Tout est mis en place : foyers d'étudiants, orientation, cours de rattrapage, pour aider au mieux les jeunes gens désireux d'acquérir une formation qui corresponde à la réalité du Cambodge.
Nous avons pu y rencontrer des responsables du service social chargé de signer des conventions avec d'autres associations.

Enfants et Développement est aussi une association qui a créé des formations courtes à l'issu desquelles le taux d'embauche est de 98% et nous sommes allés à leur rencontre.

Nous vous avons aussi parlé de l'Ecole du Bois dans un billet précédent qui propose des formations de menuisiers ou ébénistes.

Des contacts à suivre, nous vous tiendrons au courant de ce projet qui nous tient particulièrement à coeur, afin d'assurer aux enfants de l'orphelinat khmer franco-hongrois le meilleur avenir possible...

                            

J 4 : Saominea : enfin!

Nous souhaitions depuis quelque temps trouver à nouveau un relais sur place.
Un lien supplémentaire entre parrains et filleuls, entre notre association et les enfants.

Cet hiver, nous avions rencontré deux responsables de l'association France Volontaires, Chinda Peou et Voleak Sok qui tiennent un bureau très actif au Cambodge.

Elles nous ont proposé de mettre en place un volontaire à l'orphelinat, mais malheureusement cette solution était assez onéreuse et  pas très adaptée, puisque les volontaires sont français.

Elles nous ont alors aidés, grâce à leur expérience de l'aide et de la protection de l'aide à l'enfance, à affiner le profil du poste.

Elles nous ont conseillé de chercher une personne assez jeune qui puisse être en contact direct avec les enfants, ce qui nous permettrait de mieux les connaître et définir leurs besoins.
Et qui pourrait proposer des activités ludiques et créatives, ce qui n'existe pas dans l'enseignement cambodgien.

Elles nous ont orientés vers la faculté de français à Phnom Penh à qui nous avons expliqué notre demande.

Plusieurs professeurs se sont alors mobilisés et ont sélectionné 8 étudiantes de dernière année pouvant correspondre au profil demandé.

Isabelle Espalieu, notre présidente s'est chargée de les rencontrer et une jeune fille a particulièrement retenu son attention : Saominea Or.

Elle a pu nous accompagner à l'orphelinat pour que nous la présentions au directeur, qui devait bien sûr être aussi consulté.

Elle a trés vite trouvé sa place parmi l'équipe et les enfants et nous a fait part de sa joie d'être là.

Nous nous nous sommes tous mis d'accord pour que Saominea vienne trois fois à l'orphelinat, un dimanche sur deux en mars et avril, nous fasse un compte rendu de ses visites et nous pourrons ensuite, en concertation avec le directeur, prendre une décision à plus long terme.

De plus, Daniel Canard, membre du Conseil d'Administration, nous a mis en contact avec une personne ayant occupé des responsabilités importantes dans le monde associatif.
Il  pourra, peut être, nous aider à être plus actifs sur place et à améliorer la coordination entre Marelle Wochicam et les institutions ou d'autres associations.

Ainsi, nous pourrions avoir deux relais sur place qui se complèteraient!

@suivre...

J 4 : Une autre sortie

Catherine s'est aussi occupée de sa filleule Srey Mom, de son frère Horn Raksmey et de Im Sokhta, parrainés par des amis, lors du quatrième jour de notre séjour.
Le directeur Sokhon Ros les a accompagnés au marché de Bakou.

Catherine a connu Srey Mom et son frère il y a huit ans, mais ne les a pas revus depuis.

Bien sûr, comme tous les parrains, elle a pu rester en contact avec eux grâce aux courriers et aux visites d'amis, qui pouvaient leur apporter des petits cadeaux, mais les retrouvailles ont été très émouvantes pour tous.

Srey Mom a fini sa scolarité et a fait une formation de coiffeuse. Elle va rejoindre de la famille à Kampot et Catherine va essayer de l'aider à s'installer.

                                                                                                                                                   
Son frère, lui,souhaite continuer ses études. Il lui reste une année de lycée et il cherche encore sa voie.

Im Soktha, plus jeune, est assez brillant à l'école et a beaucoup plus de projets.

C'est le rôle de l'association de suivre ces enfants le mieux possible, de les aider et de les informer pour leur avenir.

C'est le sens des démarches que nous avons entreprises lors de ce séjour et sur lesquelles nous reviendrons.

Pour le moment, il s'agissait de trouver au marché ce qui pouvait faire plaisir aux enfants et ils n'ont pas tardé à trouver. Ils sont tous très coquets et savent exactement ce qu'ils veulent.

Ils semblent, comme beaucoup d'adolescents du monde entier, avoir une préférence pour tout ce qui ressemble à des marques.

Retour à l'orphelinat, une autre sortie a été prévue dans les jours suivants et les garçons, en particulier, rayonnent et demandent à être pris en photo pour leurs parrains.

J 4 : Sortie avec les filleuls

Nous sommes tous parrains et marraines d'enfants de l'orphelinat, avant d'être membres du CA et le quatrième jour de notre séjour a été consacré à nos filleuls.

Christine est marraine depuis quatre ans de Rina et Sokharit et c'est la troisième fois qu'elle vient les voir.

Ils sont adolescents maintenant et changent beaucoup d'une année à l'autre.
Si Rina est devenue une jeune fille gracieuse et enjouée, Sokharit semble traverser une phase plus difficile, est un peu timide et en retrait.

Quant à Daniel, il fait la connaissance de son filleul Gnouy Gnoeun, un adorable gamin plein d'énergie et de vivavicité. Nous sommes très vite au courant de ses exploits et de l' avenir glorieux auquel il semble promis d'après Daniel.

Ils ont décidé d'organiser une sortie à Phnom Penh qui commence par une visite du Musée National où Sokharit se révèle être le plus curieux.

Puis un passage au marché russe pour quelques achats, enfin un déjeuner au restaurant tenu par l'association Friends.

La journée s'est terminée par une ballade le long du Tonlé Sap et leur retour à Kandal.

Rendez vous a été pris pour se revoir très bientôt à la fête prévue à l'orphelinat.

J 3 : Visite de l'Ecole du Bois enrichissante

Un de nos parrains, Denis Brunet nous a invités à visiter l'école du bois dans la province de Kompong Speu, dont son association Sourires s'occupe avec Enfants du Sourire Khmer (ESK)

Depuis 2006, ESK s'est engagée dans ce projet ambitieux : créer la première école du bois du Cambodge, dont l'objectif est de former de futurs maîtres menuisiers et ébénistes.

Plusieurs bâtiments abritent un atelier, des dortoirs, des salles de classe, une cantine, des sanitaires, des bureaux.

Les apprentis sont recrutés en priorité parmi des jeunes issus d'orphelinats ou de centres soutenus par des associations âgés de 15 à 20 ans.

La formation dure un an et comprend également des cours de français pour faciliter le transfert de connaissances.

Depuis 2008, l'école a formé 2 promotions et la dernière comprend 16 élèves.

Les apprentis devraient trouver du travail facilement grâce au marché local dynamisé par l'industrie du bâtiment et le développement du tourisme.

La création d'une coopérative de menuisiers issus de l'école du bois devrait également permettre d'assurer de nouveaux débouchés.

Une ambiance très stimulante y règne le jour de notre visite puisque Denis séjourne à l'école avec des étudiants français, venus dans le cadre d'une mission humaine, destinée à compléter la formation des appentis et à améliorer l'équipement des lieux.

L'atelier de menuiserie à l'orphelinat KFH a peut être sensibilisé certains enfants aux métiers du bois et cette école serait une formation idéale pour ceux qui souhaiteraient poursuivre cette voie.
Un examen est à prévoir de mathématiques et de culture générale.

Sophea Ngin, le directeur de l'école nous propose d'organiser une visite de l'école pour les grands de l'orphelinat et de leur permettre de rencontrer les apprentis et les professeurs.

J2 : La vie au quotidien

Nous continuons notre visite guidée, nous assurons que les lieux sont bien entretenus et envisageons avec le directeur les travaux à prévoir :

Les chambres :

Les chambres des adolescents sont grandes, en bon état et chaque enfant dispose d'un lit et d'une armoire.
Matelas et lits ont été changés l'année dernière.

L'infirmerie :

chaque enfant dispose d'un suivi santé clair et précis.

Les principales maladies des enfants sont la grippe et le mal de gorge pendant la saison des pluies, ainsi que des problèmes ophtalmiques.

Le domaine de la santé est pris en charge par nos amis de la Norway : ils se rendent une fois par trimestre sur place avec des médecins et des médicaments.

Nous contribuons aussi à l'achat de médicaments, en fonction des besoins et avons financé la vaccination contre l'hépatite B en 2010.

Des travaux sont à prévoir pour le double plafond, qui n'est pas assez étanche et fuit à l'époque des pluies.

Nous demandons au directeur de prévoir deux devis.

La cuisine :

Nous y passons à 16h, bien après l'heure du déjeuner.

Là aussi, ordre et propreté sont la règle et les deux réfrigérateurs achetés en 2010 par Marelle Wochicam (le branchement électrique a été fait l'année dernière, après des années de générateur) permettent de mieux gérer l'achat et la conservation des denrées périssables.

J2 : Visite guidée

Suite de nos visites récentes : le directeur de l'orphelinat, Sokhon Ros nous fait faire le tour des lieux.

Situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, en pleine campagne, l'orphelinat dispose de beaucoup d'espaces pour y organiser des activités:

La bibliothèque

bien tenue, avec des affiches didactiques pour apprendre à lire et à reconnaitre les objets, animaux...
Nous avons apporté un lecteur de CD et deux livres musicaux : Pierre et le le loup et le Petit Prince.
Nous avons aussi acheté à Phnom Penh quelques livres illustrés en khmer, mais notons qu'il faut encore enrichir les rayons.

Le potager :

Grand, il dispose de nombreux légumes, arbres fruitiers, bananiers...trés bien entretenus par les enfants et le personnel.

La menuiserie :

La machine à bois a été réparée et permet aux adolescents, interessés par cette activité et encadrés par des adultes, de fabriquer des tables.

La salle de couture:

L'association la Norway organise des cours de couture et les plus grands peuvent  fabriquer des uniformes d'école.

Et aussi : une salle informatique à moderniser, des cours de danse, des terrains de sport...
Les enfants ne manquent pas d'occupations.

J1 : Accueil princier !

C'est toujours une grande émotion de revenir à l'orphelinat Khmer Franco-Hongrois de Bakou, d'autant que l'accueil y est princier!

Le directeur Mr Sokhon Ros nous avait organisé une cérémonie d'accueil avec les enfants.

Les enfants impeccablement rangés sous le préau, costumes traditionnels de danse cambodgienne, maquillage et coiffure des filles soignés, colliers de fleurs de bienvenue pour chacun d'entre nous, bref, le grand jeu!

Les petites filles ont organisé un premier ballet dans leurs ravissantes jupes et caraco de couleur, puis les plus grands etc...et le spectacle s'est achevé par quelques danses mixtes avec les jeunes garçons à moustaches naissante, très impliqués dans l'exercice.

Beaucoup de grâce chez toutes les jeunes danseuses et un public d'enfants joyeux, mais discipliné.

Le directeur nous tend ensuite un micro et chacun d'entre nous nous présentons et les remercions du spectacle offert.

Puis, nous retrouvons ensuite nos filleuls pour partager d'autres émotions!



Bientôt des nouvelles toutes fraîches...

Prochain départ très bientôt Pour Eliane Locatelli...

Plusieurs membres du CA, Christine Castin, Daniel Canard, Isabelle Espalieu et  Catherine Pluvinage se sont rendus au Cambodge récemment.
Ils sont rentrés avec beaucoup d'informations et de contacts.
Bientôt des billets pour vous rendre compte de leur voyage en images avec tous les détails...

@ suivre....

Plus de 1000 euros de bénéfice pour cette exposition-Vente !

Du théâtre au profit des enfants du Cambodge...

Vu dans LETELEGRAMME.COM à Roscoff, 

une représentation  théâtrale dont les bénéfices sont remis à Marelle-Wochicam.