Les étudiants de Marelle-Wochicam

Sal Pisey et Choung Socheata

 

C'est évidemment notre récompense de voir ces jeunes grandir et suivre de bonnes études.

C'est le cas de Pisey et de Socheata, 18 et 17 ans qui ont intégré en septembre dernier le programme de formation de PSE (Pour un Sourire d'Enfant)  : ce sont les premières de nos filleuls dans ce cas car les places y sont limitées et les conditions d'entrée assez restrictives.

Il faut que les jeunes répondent à des critères de pauvreté bien sûr, qu'ils manifestent une forte motivation et aient un bon niveau scolaire. Ces deux jeunes filles remplissaient toutes ces conditions et ayant fait part à Sambath de leur souhait de ne pas aller jusqu'au bac et préférer une formation professionnelle, celui ci a pu faire les y inscrire après quelques entretiens.

Elles sont actuellement logées dans une Maison du Sourire, c'est à dire une petite structure d'accueil prise en charge par ESK (Enfant d'un Sourire Khmer).

 

Pisey avec un manuel de PSE

 

Elles devront suivre une première année de classe préparatoire et de remise à niveau à l'issue de laquelle elles seront orientées vers une formation de 2 ans.
Isabelle et Eliane sont bien sûr allées à leur rencontre à la Maison du Sourire pour constater qu'elles étaient satisfaites de leurs conditions de vie et d'études, hormis un problème de bus très surchargé le matin qui mettait un temps fou à les amener chez PSE mais qui a pu être résolu depuis, puisqu'un autre bus de ramassage a été mis en circulation.
Elles ont exprimé leur joie d'être chez PSE où elles se sont vite intégrées.

Maison du Sourire

Une autre visite a été consacrée au Centre Don Bosco, très réputé, qui nécessite de passer un concours après le bac et où nous avons 2 élèves cette année : Keath Sinath, d'un bon niveau dans le domaine électronique d'après ses professeurs. Il aura terminé en mars 2017 et cherche déjà du travail.

Sambath, un responsable de Don Bosco, Eliane Locatelli et Keath Sinath

Rong Reach l'a rejoint chez Don Bosco en octobre dernier et nous avons demandé à Sambath de vérifier que son intégration se passait bien. Sinath et Reach sont logés à la Pagode apparemment dans de bonnes conditions.

Rong Reach

 Toujours accompagnées de Sambath, Isabelle et Eliane ont aussi rendu visite, lors de leur séjour au Cambodge, à Sophy au centre JVC où il suit une formation électronique depuis octobre dernier. Sambath lui a lu et traduit (car Sambath parle anglais et français!) le courrier de ses parrains.

Phat Sophy et Sambath

 Sophy est logé au Centre même qui possède un internat.

Le Centre JVC

Dernière visite chez Caritas qui forme plutôt à des métiers manuels. La réputation de cette école est très bonne et ils assurent un suivi en apprentissage.

Pha Kimsrun avec Eliane

Sur la photo ci-dessus Eliane est un peu crispée car un responsable de l'école vient de faire un compte-rendu assez négatif sur Kimsrun en filière réparation de climatiseur : celui ci a commencé en mars 2016 et devrait terminer en décembre 2017, mais présente de gros problèmes de comportement et nous espérons que les sermons et le suivi de Sambath pourront lui permettre de finir sa formation car les candidats sérieux ne manquent pas!

Il est évident qu'on demande à ces jeunes d'être très responsables pour leur âge : Kimsrun aura 17 ans en mars prochain. Mais ils doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas rater cette chance qui changera toute leur vie : il y a du travail au Cambodge pour des jeunes qualifiés mais sinon les conditions de vie restent très difficiles peur ceux qui ne peuvent que prétendre travailler en usine ou dans les champs.

Rong Sreymao

Rong Sreymao, elle, a répondu à toutes nos attentes : elle demandait depuis 2 ans de faire une formation car l'école ne lui a jamais beaucoup plu, mais elle était trop jeune et elle semble très satisfaite dans une filière administrative et comptabilité. Elle recherche déjà du travail.

Satya Cheatasenpa

Cheatasenpa également satisfait en filière réparation mécanique : il devrait être embauché à l'issue de sa période d'apprentissage.

Merci à Isabelle et Eliane de faire le voyage pour le Cambodge (à leurs frais rappelons le) et de nous donner toutes ces nouvelles. Ce lien direct avec nos filleuls est indispensable et nous rassure sur nos actions.
Merci également aux parrains qui ont pu donner les meilleures chances possibles à ces jeunes issus de milieux très difficiles!